Les femmes de ma lignée : guérir le féminin blessé

« Ce que nos mères, nos grands-mères et leurs mères n’ont pas dit… »

Nous descendons toutes d’une lignée de femmes.

Des femmes qui ont aimé, qui ont perdu, qui se sont relevées.

Des femmes qui ont parfois dû se taire pour survivre.

Certaines ont été brûlées pour avoir trop su, trop vu, trop dit.

D’autres ont dû se battre pour exister, pour être entendues, pour être libres.

As-tu déjà pris un moment pour écouter ce que ton arbre maternel murmure ?

Quels rêves ont porté les femmes de ta famille ? Quels obstacles ont-elles rencontrés ?

Ont-elles aimé profondément ? Ont-elles été obligées de suivre un chemin tracé par d’autres ?

Se sont-elles senties en sécurité, aimées, écoutées ?

Certaines ont peut-être connu la perte, le viol, le silence, l’inceste, l’exil.

D’autres ont pu être contraintes d’avorter, ou ont vécu des deuils impossibles à poser.

Leurs blessures, leurs secrets, leurs élans interrompus…

Tout cela forme ce que l’on appelle les mémoires familiales, ou l’inconscient familial.

Ces mémoires vivent souvent dans l’ombre.

Des non-dits par honte ou culpabilité, des événements trop douloureux pour être nommés.

Et pourtant, ils résonnent encore aujourd’hui dans nos corps de femmes.

Les secrets de famille tournent souvent autour de thèmes sensibles :

le sexe, la mort, la filiation, l’argent, la maladie.

Les secrets liés à la sexualité :

• viol, inceste, attouchements

• orientation sexuelle cachée

• relations hors mariage

• prostitution, abus

Les secrets liés à la filiation :

• enfant caché ou illégitime

• adoption non révélée

• naissance hors union

Les secrets liés au deuil :

• mort violente ou inexpliquée

• avortement, infanticide

• deuils non faits

Les secrets liés à l’argent :

• faillites, escroqueries

• héritages injustes

• appauvrissement ou dépossession

Les secrets liés à la maladie :

• troubles psychiques

• internements

• maladies héréditaires ou cachées

Ces héritages invisibles vivent en nous, parfois à notre insu.

Mais il ne s’agit pas de les porter avec douleur.

Il s’agit d’aller les rencontrer avec douceur, de les honorer, de les libérer.

Parce qu’au-delà des blessures, ces femmes nous ont transmis une force. Une lumière. Une mémoire.

Et au-delà de notre lignée personnelle, il existe aussi l’inconscient collectif féminin, mis en lumière par Carl Gustav Jung.

Un espace commun, tissé de toutes les expériences des femmes à travers le temps.

Depuis des siècles, les femmes ont été contraintes, objectifiées, réduites au silence.

On leur a dicté quoi dire, comment se comporter, comment être mère, comment être femme.

Pas trop brillante, pas trop libre, pas trop expressive.

Et même en 2024, bien des chaînes restent invisibles, mais bien présentes.

Ces mémoires font partie de ce qu’on appelle le féminin blessé.

Et il est temps, doucement, de l’écouter.

De l’accueillir.

De le guérir.

Je t’invite à partir à la rencontre de ces femmes qui vivent en toi.

À explorer leur histoire pour mieux comprendre la tienne.

Et à retrouver, pas à pas, la puissance douce de ton féminin.